Soutenir les employeurs publics et privés dans leur démarche de développement de l’usage du vélo pour les trajets domicile-travail. Telle est l’ambition du programme « objectif employeurs pro-vélo » lancé le 30 novembre par la ministre de la Transition écologique, en même temps qu’elle annonçait la prolongation du « coup de pouce vélo » jusqu’au 31 mars 2021.

Ce programme s’appuie sur le label « Employeur pro-vélo » créé par la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB) avec le soutien de l’Agence de la transition écologique (Ademe). Ce label repose sur « une approche holistique, valorisant les employeurs qui promeuvent dans les paroles et dans les faits la solution vélo comme mode de transport, auprès de leurs collaborateurs, leurs clients, leurs publics et leurs fournisseurs », explique la FUB.

Le ministère affiche l’objectif de labelliser sur trois ans plus de 4 000 entreprises représentant plus de 500 000 salariés. La labellisation comprend deux étapes : une auto-évaluation de l’employeur suivie, si son engagement est suffisant, d’un audit sur site par une association du réseau FUB et un expert de la mobilité vélo. « En fonction des résultats de l’audit, un label de niveau bronze, argent ou or pourra être décerné à l’employeur candidat », explique la fédération.

Les critères pris en compte pour l’évaluation sont réunis dans un référentiel public. Ce référentiel porte sur la stratégie de l’employeur, sa communication, les services proposés aux collaborateurs (maintenance, flotte de vélos, formation, etc.) et aux visiteurs, ainsi que sur les aménagements (parkings, vestiaires, casiers, etc.). « Les critères du label et leur pondération seront bien évidemment amenés à évoluer ou changer en fonction de leur appropriation par les employeurs, de l’évolution des données environnementales ou encore si de meilleures pratiques sont identifiées », indique la FUB. En attendant, le lancement officiel du label est attendu pour la fin janvier.

 

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